Anoblissement de Cassandre

Sujet: Anoblissement de Cassandre Sam 22 Jan 2011 - 18:04

Rappel du premier message :

La cérémonie d'anoblissement de Cassandre aurait lieu sous peu. Cependant les serviteurs étaient déjà en train de briquer la salle de fond en comble, secouant les tapisseries, briquant les meubles et les dorures. Il fallait que tout soit parfait. La Maîtresse des lieux y tenait particulièrement. Non seulement parce que Cassandre était sa protégée, mais elle avait subi des injustices. Et il était plus que temps de lui rendre une partie de la dignité qui lui avait été volée.

Tout se mettait en place donc, bientôt trônerait un buffet, mis à bonne distance afin que tout ne soit pas dévoré dès le début de la cérémonie.

Alors qu'elle saluait avec les invités, Cassandre aperçu celui qu'elle avait tant attendu. Il était venu et alors qu'elle s'approcha de Pino pour le saluer, Cassandre sourit en voyant Sébastien de loin parler avec sa dite tante. Elle s'inclina devant le maire d'Anvers et lui dit:

Mes respects cher vicomte, je suis ravie que vous nous fassiez honneur de votre présence

Elle sourit en coin en voyant que celui ci scrutai la pièce en espérant voir apparaitre des dames célibataire.
Elle osa ensuite, après avoir pris une profonde respiration, s'approcher de Sébastien qui était en compagnie de sa tante. Elle lui sourit, et ne savant comment se comporter en public, bah oui Sébastien était son premier "amoureux", elle fit une révérence et lui dit:

Je suis ravie que vous ayez pu vous libérer pour un jour si important pour moi. J'espère que cette "petite fête" vous sera agréable.

Invité

Sébastien esquisse un petit sourire et acquiesce du chef lorsque la tante de Cassandre fait le rapprochement entre Phenix et lui-même.

Dans le mille ! rétorque-t-il d'un air amusé.

Puis reprenant son sérieux et bonne posture :

Effectivement nous avons un lien de parenté, il se trouve que le Comte de Cognac, Phénix, est nostre oncle.
Ainsy donc vous le connaissez ? et bien, en voilà une coïncidence !

"l'amour est une belle chose , il ne faut surtout pas en avoir honte". Cette réponse étonnante, empourpre davantage son visage.
Le voilà dans un bel état parmi tant d'invités et surtout les proches de sa douce Pupille !
D'un ton plus bas, presque celui que l'on utilise en confession, il ose une réponse, tout timide qu'il est :

Qu'importe le nom que l'on peut donner.. Amour.. je ne peux définir réellement, n'ayant aucune expérience en ce domaine je vous le confesse..

Tout jeune homme de Dix-huit années qu'il est, à peine sorti de chez son précepteur quelques années auparavant,
Se rendit directement en Comté de Toulouse pour y rejoindre sa mère à l'époque et occupa très vite des postes à responsabilité au sein du Comté. Faisant de lui un homme de Loy et de Justice.
Bon un peu gestionnaire aussi avec son expérience de Commissaire aux Mines une fois...
Expérience qu'il lui valut quelques soucis d'ordre émotionnel à force de passer ses nuits et ses jours dans les calculs, il vit des Nains partout...
Des NAAAAAINS argh.. sont où les Naiiiins ???!!! ... ...
Hum, on va éviter de replonger dans cette période délirante !
Bref ! tout cela pour dire que le jeune Sébastien n'a jamais eu le temps de se pencher sur la question de "l'Amour" entre deux ètres, les signes qui permettent de l'interpréter et tout se qui en découle sur ce sujet !
Pourtant, depuis sa rencontre avec Cassandre, sa vie et son ètre tout entier chamboula et plus le temps passe, plus il ressent ce "besoin" de la voir, la contempler, l'écouter et l'effleurer..
Elle Lui devient Indispensable.

Une légère secousse de la tête pour le sortir de ses songes, et revenir à son interlocutrice.

Ce dont je suis sûr en revanche.. et j'espère ne point vous offenser en vous parlant avec franchise,
C'est que je ressent ce besoin de côtoyer vostre nièce et de la découvrir un peu plus chaque jour.
Sa présence m'est si agréable, emprunt de légèreté qui ravi mes journées.

Il baisse doucement le regard, se rendant compte de quelle façon il ose converser avec la tante de Cassandre qu'il voit pour la toute première fois. Et de surcroît utiliser la première personne du singulier, qu'il emploi uniquement dans une discussion intime.

Hum.. Nous devons vous paraître bien impétueux et vous prions de Nous excuser pour ces paroles peu conformes aux usages..

Le Noble Occitan relève le regard, ne pouvant empêcher un sourire radieux d'illuminer son visage lorsqu'il reconnait la voix de la Pupille en approche.
Sébastien se présente devant celle-ci et répond à sa révérence en s'inclinant avec élégance et naturel.
Délicatement, le jeune homme attrape la main de la Pupille pour la tenir entre les siennes, oui entre ses deux mains : Geste qu'il réserve uniquement à la jeune héritière Van Loos.
Et termine par y déposer un doux et chaste baiser dessus.

Il fut impensable une seconde, que Nous manquions cet évènement, qui marque à jamais une vie. La Vostre de surcroit !

Il plonge son regard dans le sien, ses yeux pétillant de mille feu à chaque fois qu'il se trouve en sa compagnie.
Puis retirant juste une de ses mains, l'autre gardant celle de Cassandre, il recule d'un pas et la contemple dans sa magnifique robe.

Permettez-Nous de vous dire combien Vous êstes sublime ! Véritable œuvre d'Art.. un ravissement pour les yeux. Nos yeux.

L'héritier Plantagenêt en oublie un instant les convives tout autour d'eux, et s'amuse à lever la main de Cassandre afin de l'inciter à faire un petit tour sur elle-même avec grâce.

Il y avait du monde à la cérémonie de Cassandre, on pouvait entendre chaque invité parler entre eux ce qui faisait un peu petit brouhaha.
Mais dans la tête de Cassandre c’était le silence total, elle était dans sa bulle et pour cause Sébastien lui prit la main. Non non on n’est pas dans le monde des bisounours, c’était bien plus que ça c’était des papillons dans le ventre, son cœur qui s’accélère dès qu’elle est près de lui sans oublier le fait qu’elle ne voit plus que lui, qu’elle n’entend plus que lui.
Si vous considérez ça comme bisounours c’est bien que vous ne connaissez rien à l’amour ! Enfin… Cassandre aussi ne connaît rien à l’amour, on lui a toujours appris à aimer Dieu, Aristote, le gout de la vie, mais en aucun cas on lui a appris à aimer, pourtant ce qu’elle ressent à Sébastien y ressemble vivement.
On pouvait voir maintenant les deux tourtereaux s’afficher en public, bien une première pour Cassandre. Elle tourna sur elle-même pour montrer la magnifique confection d’un nouvel atelier de couture qui fera bientôt pour sure du succès : Plumes et légendes. Avant de lui dire :

Cette toilette vous plaît ? Si tel en est le cas, j’en suis ravie.

Il est temps de sortir de sa bulle avant de se faire remarquer, elle prit une posture plus noble, moins détendu mais le sourire était la, et on pouvait voir dans ses yeux verts qu’elle était heureuse

La Blonde haussa la voix afin de se faire entendre de chacun des convives, dire qu'il y a un an tout juste, c'était un autre vassal qui était à la place de sa protégée. Le temps filait plus vite que le sable...

Nous voilà tous réunis, pour ce jour mémorable où sera attribué un fief à Cassandre van Loos ici présente. Je crois que tout le monde est là, nous allons ainsi commencer.

Rosa invita Cassandre à s'avancer.

Chère Cassandre, veuillez formuler votre allégeance, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium), je vous répondrais en retour, vous promettant justice, protection et subsistance.

Elle lui sourit d'un air encourageant, c'était un moment important certes, mais elle s'en sortirait parfaitement, elle en était convaincue, et puis tout le monde la couvait des yeux, certains plus que d'autres, d'ailleurs.

Invité

Sébastien ne regarde qu'Elle, en pleine admiration alors qu'elle tourne avec une élégance naturelle pour lui montrer sa toilette.

Certes, elle vous va à ravir ! Néanmoins c'est celle qui la porte qui en fait tout le charme..

Petit sourire timide suite à ses propos, puis il reprend son sérieux et bonne posture,
Lorsque la Vicomtesse Rosa d'Harlegnan prend la parole devant tous pour débuter la Cérémonie.

Le Brouhaha s'estompe aussitôt, laissant place à un silence solennel.
Les yeux sont alors rivés sur la Pucelle des Flandres, qui Le quitte à son grand regret, pour rejoindre sa tutrice.
Le jeune Occitan ne la quitte pas du regard, admiratif et avec une certaine fierté, sourire bienheureux aux lèvres.
La "Star", plus magnifique d'entre toutes (excusez Mesdames ^^), se présente face à son nouveau Destin.. sissi !

la brunette avait laissé les jeunes amoureux parler entre eux, l'amour les faisaient rayonner et cela faisait plaisir a voir, elle s'etait resservie un verre de cidre quand elle entendit la maitresse des lieux .
elle se tourna vers elle et l'ecouta ... elle avait deja vu plusieurs anoblissements mais le fait que ce soit sa niece qui recoive cette recompense etait plus emouvant pour micki, que pour n'importe qui d'autre...
elle sourit et regarda en direction de cassandre , c'etait a son tour de parler...

Cassandre fut troublé par les paroles de Sebastien elle s'apprêta à lui répondre. Mais quoi dire, peut t'elle dire ce qu'elle ressent au fond de son coeur ? ce que sa tête lui dicte ? ou dois t'elle rester polie et ne rien dire, comme une bonne noble .....
Elle s'apprêta à ouvrir sa bouche pour lui répondre quand elle fut, en quelques sortes sauver, par sa Tutrice Rosa qui pris parole. Le silence ce fut et Cassandre s'approcha. Elle n'avait encore jamais fait cela .... Et ne savait pas comment faire d'ailleurs...
Elle improvisa donc, se mettant a genoux devant celle qu'elle considérait comme sa mère elle dit:

Moi, Cassandre Louna Van Loos, Fille de feue PetitCabri et Feu Whitechief Baron Van Loos, prêtons allégeance,à vous, Vicomtesse Rosa d'Harlegnan.

Nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium.

Avez t'elle bien fait ?? Elle n'en savait strictement rien ..... Elle leva donc les yeux pour regarder sa tutrice sans oser se relever.

Rosa lui sourit d'un air bienveillant. Tout se passait à merveille. Avec une voie assurée, masquant en partie son émotion intense, elle lui répondit.

Alors que je vous cède fief, je vous promet en retour justice, protection et subsistance. Que Sainte-Illinda vous donne sa sagesse dans la gestion de vos nouvelles terres.

Elle lui fit alors le baiser vassalique, qu'elle jugea plus opportun que l'accolade. D'une part parce qu'il s'agissait d'une damoiselle, d'autre part car elle lui était très chère.

Sa douce venait de faire son entrée, toujours aussi magnifique et d'autant plus avec sa robe pour la cérémonie.

Tu as d'ailleurs une très belle robe, tu es magnifique comme d'habitude.

Il savait qu'elle rougirait après cette phrase. C'était d'ailleurs un peu le but bien que ça soit sincère.

Son cœur battait très vite quand sa tutrice lui dit :

Alors que je vous cède fief, je vous promet en retour justice, protection et subsistance. Que Sainte-Illinda vous donne sa sagesse dans la gestion de vos nouvelles terres.

Elle releva la tête et lui répondit

Vous le faites déjà tutrice

Elle lui sourit avant de faire le baiser vassalique, puis ajouta:

Merci pour ce fief, j'espère ne jamais vous décevoir.

La Blonde lui lança un regard plein de fierté et de tendresse, aux paroles que sa protégée lui dit.

A présent tous les regards se dirigèrent sur le Héraut. Un brin de nervosité s'empara de la Plus Belle Blonde des Flandres. Tout avait-il été conforme? Les choses avaient-elles été faites dans les règles? Certes, elle n'en était pas à sa première cérémonie, mais tout de même...

Tout s'était passé dans les règles. Dans les règles de l'art pouvait-on dire. La Suzeraine avait pris soin de répéter à sa future vassale les 3 mots en latin qu'elle devait prononcé et elle s'était exécuté avec maestria. En retour, la vicomte lui accorda justice, protection et subsistance, c'était parfait.

Il s'approcha des 2 femmes et dit :

Cassandre Louna van Loos vous êtes maintenant Dame du Grand Laurier et vous porterez ces couleurs dit-il en lui confiant un écu.

Anoblissement de Cassandre - Page 2 384998Grandlaurier

Anoblissement de Cassandre - Page 2 384998Grandlaurier

Puissiez-vous faire honneur à votre suzeraine en tout temps et toute épreuve !

Puis, il dit à la vicomtesse. Pourriez-vous me faire parvenir un écrit signé de votre main, ou scellé, afin que je puisse enregistrer la demoiselle van Loos, votre vassale, à la hérauderie ?

ps : attention, tant que la patente n'a pas été publié, on n'est pas considéré comme noble Wink

la procédure n'est pas complètement terminé

Moment de suspense, suivi d'un grand soulagement. Les mots d'usage avaient été prononcés et validés. Grand sourire à sa nouvelle vassale, puis la Vicomtesse se tourna vers le Héraut en hochant la tête.

Je vous ferais parvenir cela sous peu, je vous remercie de vos bons offices.

Puis, élevant la voix d'un ton, s'adressa à ses hôtes.

Vous pouvez féliciter la nouvelle Dame du Grand Laurier, un grand buffet a été servi et que la bière coule à flots! Je vous remercie tous de votre présence.

Les serviteurs étaient sur le pied de guerre, les fûts ouverts, prêts à la ruée sur le buffet. Une habitude flamande, il paraît...

mickaella etaitemue pour sa niece, dame des laurier, rien que ca
elle pouvait etre fiere de son titre si jeune soit elle
puis elle pensa en elle meme que malheureusement elle ne la connaissait pas beaucoup
du fait qu'elle vive dans une autre ville
mais elle esperait avec le temps faire plus ample connaissance avec elle
elle sourit de ses pensees et alla au buffet, prendre une bonne biere flamande pour feter cela

La cérémonie était finie, enfin presque il y’avait encore le buffet à manger. Pour dire vrai, la pucelle n’avait guerre faim, elle cachait la tristesse sur son visage.
Non pas qu’elle était malheureuse de recevoir ce bien si précieux à ses yeux , loin de la l’idée, mais elle savait que après la cérémonie le vicomte de Plantagenet retournerait dans le sud, il lui avait dit. Cela la chagrinait beaucoup, elle ne savait pas comment réagir, reviendrait ‘il ou l’oublierais t’il aussi vite qu’il brise qui passe sur son visage …
Elle songea , s'il avait demandé à sa tutrice c’est bien que pour lui c’est important , du moins elle l’espérait … Il était temps de s’occuper des invités, elle sourit à tous ; prit une chope et dit :

Je vous remercie à tous d’être venu et ….euh…..Santé ? !

Elle prit une gorgée de bière blonde puis ne put s’empêcher de faire une grimace avant de sourire a nouveau , sourire un peu forcée il faut bien l’avouer.

Invité

Durant toute la cérémonie, Sébastien a su garder ses yeux rivés sur sa "perle".
Il l'admire, la scrute, la rêve. Son regard luisant de mille feux comme à chaque fois qu'elle se trouve à proximité.
C'est avec une certaine fierté et émotion qu'il joint ses applaudissements avec le reste des convives quand la passation de fief est effective.

Le jeune homme attrape une chope au passage lorsqu'un valet fait le tour des invités munis d'un plateau.
Puis lève son verre comme tous au toast porté, il y trempe ses lèvres et esquisse une petite mimique identique à celle de Cassandre avant de mieux apprécier le breuvage flamand.

Une fois la première gorgée passée, il ne peut plus résister a l'envie de retrouver sa Pupille.
Lui faisant face, il lui adresse son plus charmant des sourires et lève sa chope avec légèreté :

Nous souhaitons vous présenter nos plus sincères félicitations ô Donà du Grand Laurier.
Avec toute nostre affection... et.. nous nous répétons sûrement mais vous êstes magnifique.

Un petit sourire timide s'affiche sur son visage puis se permet de lui prendre la main et de regarder tout autour d'eux en clamant :

Et bien ? N'y a -t-il donc poinct de Troubadours pour nous jouer un air ?
C'est un grand jour pour la Dame du Grand Laurier ! Une danse est de mise !

Puis reportant son attention sur la "Star" lui glissant dans un murmure plus intime :

Évidemment la première danse nous est accordée...

Les invités trinquaient allègrement, la blonde mousse coulait à flot, le buffet se vidait rapidement, malgré les tentatives rapides de remplissage par le personnel de la Maison, c'était un véritable défi pour eux.

Le jeune Vicomte était tout à la fête et proposa de danser. Un coup d'oeil des troubadours vers la maîtresse des lieux qui opina du chef et ils commencèrent un bransle bien soutenu, permettant ainsi aux tourtereaux de démontrer leur savoir, main dans la main, yeux dans les yeux.

La Blonde, elle se demandait si quelqu'un allait oser lui demander de danser... Suspense intense. Il était en effet de notoriété que les Vicomtesses effrayaient quelque peu la gent masculine, surtout lorsqu'elles éblouissaient autant qu'elle. Qui pourrait supporter un tel aura? Vous le saurez peut-être.. ou pas...

Les hostilités était ouvertes... L'important, c'est la stratégie, le positionnement... Des sont arrivé, Pino avait fait une étude des lieux, repérant la porte de service, quels sont les gens qui resservaient a boire, l'emplacement des mets,... tout était calculé. Le plus important c'était d'être au bon endroit au bon moment, sans avoir l'air d'y toucher. L'art de dévaliser un buffet était un art que le vicomte aurait volontiers assimiler a l'art de la guerre et dans lequel l'expérience de l'anversois n'était plus a démontrer.

C'est donc la bouche pleine de ce délicieux confit de canard à la confiture de poire que Pino se laissa emporter par le rythme des troubadours en tapotant du pied a terre. Ca y est... il avait envie de danser aussi. Il regarda les deux jeunes tourteaux et sourit. Il aval ce qu'il avait en bouche, vida sa chope et s'essuya les mains sur ses braies. Il leva la tête, a la recherche d'une partenaire potentielle. Il n'y avait pas de raison qu'il fasse tapisserie alors qu'on lui avait promis donzelle à volonté.

Un petit sourire en coin illumina son visage tandis qu'il s'approcha de la maitresse ce cérémonie. Légèrement rosé sur les joue (Alcool ? Chaleur ?...) il exagéra la courbette devant la vicomtesse avant de la prendre par la main en s'adressant a elle.

Votre Splendeur... me feriez vous l'immense et incommensurable joie de m'accorder quelques pas de danse ?

Ainsi... vous saurez...

La cérémonie était finie, la blonde regarda les gens se « jeter » sur le buffet .. Il fallait bien l’avouer le vicomte Pino était très fort pour cela. Elle prit un gâteaux sur le buffet, visiblement elle avait hérité de la gourmandise de sa mère, tout en LE cherchant des yeux. Était t’il déjà parti ? Rien que de penser à cela elle en avait un nœud au ventre…Heureusement entre deux invités, elle le vit, LUI, il était entrain de s’approcher d’elle avec une élégance certaine….

Il s'approcha d'elle, elle avait peur que ce soit pour lui annoncer son départ. Heureusement il en était tout autre, des félicitations, compliments et ..... Une danse ?!

Elle n'avait jamais danser avec un homme. Par contre, sa mère lui avait apprit cela, même si les bonnes sœurs étaient contre....
Elle se souvenait encore, dans sa chambre close, quand les cloches de l'église sonnaient , prendre son coussin et faire quelques pas de danse ....
Mais le vicomte n'était pas un coussin !!! Si elle se plantait devant tout le monde .... Sa mère lui avait dit qu'elle avait la grâce d'une reine, certes, mais une mère oserait ‘elle dire à sa fille qu'elle n'a aucun talant ?

Les troubadours commençaient à danser et alors que le jeune vicomte susurrer des mots qui fit rougir la pucelle des Flandres elle comprit qu'il fallait se lancer. Elle regarda le vicomte et lui répondit:

Je vous remercie pour vos félicitations cher vicomte...

Un sourire gracieux s'afficha sur son visage avant de tendre son bras

J'espère ne point vous décevoir car le couvant est guère un lieu ou nous apprenons la danse ....

On dirait que le suspense serait de courte durée. La Blondissime vérifiait tout du coin de l'oeil lorsque s'approcha le Vicomte Choupino, qui manifestement avait fait honneur à son buffet.

Votre Splendeur... me feriez vous l'immense et incommensurable joie de m'accorder quelques pas de danse ?

Ah, lui n'avait pas été effrayé. Souriant à cette nouvelle, elle lui fit son plus grand sourire et lui répondit.

Avec joie, Votre Epoustouflance.

Sur ce, ils se mirent à danser et elle lui chuchota: "La pêche a-t-elle été bonne aujourd'hui?", d'un ton malicieux.

micki souriant en regardant les convives danser , elle but un peu de sa choppe et les regarda tout en dansant sur place , tapotant du pied ou balancant son corps de gauche a droite tres doucement selon la cadence de la musique

les menestrels jouaient fort bien, elle se prit pourtant a etre reveuse et melancolique
sa chere ville qui l'avait vu naitre risquait d'etre rasee et dans ce cas , elle ne savait ou elle irait... anvers, bruges... le choix etait difficile, mais elle esperait que ce ne serait pas tout de suite, gent lui manquerait enormement avec tous les moments agreables ou non vecues en tavernes et dans le village...

elle se ressaisit et regarda sa niece danser gracieusement, rosa avait accompli des miracles avec cassandre, cette jeune fille avait grandit et se trouvait maintenant etre une jeune femme aussi sulfureuse et seduisante que sa mere... mon dieu que le temps passait vite, elle n'avait pas vu les annees la rattraper et se rappeler qu'elle avait elle meme vieillit et atteint l'age d'une femme mure , elle se desolait d'avance , car elle n'aurait plus autant de courtisans qu'avant, mais elle sourit tout de meme , elle avait quand meme sa louve pour compagnie, meme si ce n'etait pas la chaleur humaine ...
elle se reprit a boire un peu et plongea une de ses mains dans les canapés presents au buffet, la nourriture y etait delicieuse , vraiement cet anoblissement etait un succes...

La pêche a-t-elle été bonne aujourd'hui ?

Un sourcil arqué, avant un petit sourire en biais, Pino avait d'abord pensé au poulpe, la murène, au cabillaud et a la truite avant de « tilter ». Était elle dans le coup ? Cassandre lui avait elle parlé de la douzaine de célibataires ? Pire... était-ce elle qui avait incité la pucelle a lui promettre demoiselle pour le faire venir ?

Sourire suspicieux, il posa son regard dans le sien, petit silence pour le suspense avant d'entrainer la blonde des Flandres en rythme, puis de se pencher sur elle pour lui murmurer a l'oreille : « Étonnement, cela dépasse mes espérances. » Petit regard complice avant d'enchainer « J'avoue que l'absence de truitelle m'a... perturbé dans un premier temps... mais une fois la déception passée, j'ai pu me rendre compte qu'il y avait d'autre poisson plus fin, plus délicat et au combien délicieux. Certes, moins simple a pécher, mais j'y gagne au final. ».

La métaphore était peut-être osée, mais Pino n'y pensait pas. Il ajouta même un « beau coups de filet » pour rester dans la sémantique poissonnière.

Il continuait à l'entrainer dans le rythme des troubadours, jetant de temps en temps un coups d'œil a l'autre couple. Il avait abandonné son sourire charmeur pour le sourire radieux et demanda à la vicomtesse : « et vous ? Qu'avez vous pris dans vos grand filets? »

Invité

En avant la musique !

Remerciant d'un signe discret du chef la Vicomtesse Rosa d'Harlegnan pour avoir prestement accéder à sa requête,
Sébastien s'avance gracieusement vers le milieu de la Salle où les convives laissèrent toute la place disponible pour les danseurs à venir.

Le jeune Noble Occitan fait face à sa magnifique cavalière, lui sourit, puis débute la danse par une élégante révérence.
S'avançant d'un pas vers Cassandre pour se mettre à ses côtés, il lui prendre la main avec délicatesse, et pose son autre main derrière son dos.
Profitant de l'occasion qu'ils soient côte à côte, Sébastien penche légèrement la tête pour converser d'un ton bas :

Nous vous mandons de rester indulgente à nostre égard, voilà bien des années que nous n'avons pratiqué..
Mais il n'y a vraisemblablement aucune raison de s'inquiéter..

Enfin l'espérait-il au fond de lui. Ne préférant pas imaginer quelle tournure cela prendrait en cas de catastrophe !

Revenons a la danse avec le branle : deux petits pas latéraux (gauche, droit), le corps accompagnant le mouvement d'une légère oscillation.
Suivi de deux pas simples, un pas double, une démarche et de nouveau un branle.

Le jeune homme semble concentré, veillant à ne commettre aucun faux pas,
Prenant a la fois plaisir de partager ce moment auprès de sa Dame du Grand Laurier.
Il la scrute du regard, la dévore serait un terme plus juste.
Le fait de se laisser emporter par la danse et les oscillations, mêlés à la beauté de sa cavalière lui font perdre la tête (c'est une imagine bien entendu).
Sébastien s'enferme dans une sorte de bulle enchanteresse, en tête à tête avec celle qui fait battre son cœur à tout rompre.
Plus rien ni personne n'existe durant ces longues minutes, seulement Cassandre et lui-même.

Il voudrait lui dire ce qu'il a sur le cœur, lui signifier combien elle lui est précieuse. Lui faire part de toute son affection qu'il ressent pour elle..
Mais hélas, il sait au fond de lui qu'il est encore trop tôt, qu'ils doivent davantage se découvrir, laisser le temps au temps.
Alors restant sage et raisonnable, il laisse place à son doux regard qui couvre largement ses mots..

Un petit pas puis se tournant de quart pour faire face à sa jolie cavalière,
Sébastien en profite pour lui glisser encore quelques mots, et ne pas s'enfermer dans un mutisme pesant :

Savez-vous, Ô Belle Dame du Grand Laurier, qu'un branle porte vostre doux prénom ?

Puis d'un ton à la limite du murmure, il se met à prononcer plusieurs fois de suite et avec une infime douceur : Cassandre... Cassandre... Cassandre...

La danse commençait, le jeune Plantagenet fit un signe à la tutrice de la pucelle avant de prendre la blonde sur la piste de danse, une élégante révérence, qui montre encore une fois sa bonne éducation avant de commencer une danse.

Dix longues secondes passent avant que Cassandre se mette à danser. Il fallait bien avouer qu'elle ne savait pas vraiment comment s'y prendre et qu'un coup d'oeil à gauche, à droite, fut nécessaire avant de commencer. Heureusement, une fois lancée tout avait l'air de bien se passer, elle souriait, en regardant son cavalier timidement. Elle songea à toutes les confidences qu'aurait pu faire le jeune Vicomte durant ce moment "d'intimité", oui oui on peut dire intimité, car elle eu rarement l'occasion d'être aussi proche d'un homme.

Quoi qu'il en soit il n’en fut rien, aucune révélation, aucune confidence seulement des regards .... Doux regard on aurait presque dit que le Vicomte prenait la pupille de la Vicomtesse pour une souris. Aurait-il était un chat dans une vie antérieure ? peut être bien oui, en attendant la musique prenait fin et alors que le vicomte lui susurrait tout bas le nom de Cassandre pour lui montrer qu'une branle portait son nom la jeune blonde, elle, décida de lui montrer que s'il eut été un chat elle fut aussi maligne qu'une lionne. Alors, tout en faisant sa révérence qui mit fin à la danse, elle lui susurra :

Je vais demander au troubadour de jouer la Cassandre vous avez l'air de fort l'apprécier vu le nombre de fois que vous avez prononcé son nom ...

Elle marqua une pause avant de se redresser et ajouta d'un ton bas :

A moins que ce soit moi que vous aimez ?

Sourire en coin et un point pour la pucelle. Elle ne lui laissa pas répondre à la question et tapa des mains en disant aux troubadours

Pouvez-vous nous faire l'honneur de nous jouer la Cassandre ?

Alors que les troubadours se mirent à jouer la pucelle des Flandres alla chercher sa tante se mit près du Vicomte Plantagenet et se mit à danser laissant le soin aux autres invités de les rejoindre sur la piste de danse (ce qui ressembla plus ou moins à cela)
https://www.youtube.com/watch?v=tL8aqmQl6h8&feature=related

Invité

Le Noble Occitan lui sourit tendrement, ne détachant son regard d'elle, appréciant le moindre de ses gestes qu'elle exécute avec grâce.
Leur première danse se termine déjà et à cet instant, Sébastien se trouve presque désarmé suite aux propos de sa cavalière.
Il découvre une nouvelle facette de sa délicieuse Pupille, une facette pleine de malice.
Elle a du répondant, ce qui est loin de lui déplaire !

"A moins que ce soit moi que vous aimez ?"
Question fatale ! Question franche et directe, camouflée sous un ton malicieux.
Cassandre a bien joué, elle marque un bon point.
Sébastien sent qu'il devient d'un rouge cramoisi, ce qui risque fort de se faire remarquer et le gêner.
Il a un haut le cœur, les battements de celui-ci s'accentuent. Que doit-il répondre à cela ??

Fort heureusement pour Lui, la Pucelle enchaine en interpelant les Troubadours afin de leur jouer le branle de "la Cassandre".
Une fois encore, le Plantagenêt découvre une autre qualité de sa Douce cavalière : icelle n'hésite pas à prendre les devants et les décisions.
Elle requiert tout d'une "grande" Dame. La compagne idéale ?

En la voyant annoncer sa requête, Sébastien ne peut retenir un rire franc,
Puis glisse sa main dans celle de Cassandre afin de rejoindre le cercle de danseurs.

Vous me plaisez Cassandre ! Lui avoue-t-il dans le feu de l'action en toute discrétion.

Pour qu'il utilise la première personne du singulier, cela mérite d'être clair, net et précis !

Alors le jeune homme suit le mouvement sous le rythme joué par les Troubadours et laisse place à l'amusement,
Heureux d'être là, si près de Celle que son cœur a choisi dès l'instant où il posa ses yeux sur cet ètre divin.

Mais le bonheur semble de courte durée..
Quand le branle touche à sa fin, Sébastien remarque qu'un de ses hommes patiente à la porte de la Salle, missive en main.
Une petite moue soucieuse se dessine sur le visage du jeune homme qui relâche délicatement la main de Cassandre et s'excuse auprès d'elle.
Le Toulousain rejoint son Messager qu'il prend à part pour ne pas déranger le cours des festivités.

Et Bien Ganelon ? Explique ta présence ici !

- Monseigneur, Des Nouvelles de Toulouse et de Paris.. le Coursier a dit que c'était urgent.

Je l'espère bien pour luy sinon il aura affaire à moy pour oser venir m'interrompre un jour comme celui-ci !

Sébastien s'empare des missives, un poil désappointé, puis parcoure la première qui provient de Paris et des Offices Royaux.
Son regard se durcit, il froisse le vélin dans sa main.

Il semblerait que les Secrétariats d'États touchent à leur fin.. je vais devoir songer à rendre ma démission d'Officier envers la Couronne.. comme les autres.

Puis évitant de s'y attarder, il ouvre le second parchemin.

Hum.. il fallait que ce jour arrive mais pourquoi aujourd'hui Ganelon ?

- Monseigneur .. ?

Je suis appelé au sein du nouveau Conseil Comtal, nous devons rentrer afin que je prenne rapidement mes nouvelles fonctions..
Rends-toi à l'Auberge et fait préparer les bagages ainsi qu'un attelage. Nous partons ce soir..

Le cœur déchiré, il froisse également le second parchemin dans sa main,
Posant au loin son regard attristé sur sa bien-aimée, un air sincèrement désolé..

» Adoption Cassandre
» Anoblissement de Marjolaine
» Anoblissement de Camille
» Anoblissement de Cira et Vints
» Anoblissement de Skal de Mirolis