Anoblissement de Cira et Vints

Les tapisseries de Bruges étaient tendues sur les murs, la salle avait été nettoyée de fond en comble, un trône était disposé sur un tapis rouge, un écritoire mis à la disposition de "Rouergue". Au fond de la salle l'inévitable buffet avec un assortiment des bières de Leffe: Blonde, Triple, Royale, Rituel, 9°, Brune, Rousse ainsi que les spécialités culinaires de ses terres.

Le château était en effervescence et la Blondissime aussi. Deux de ses plus proches amis seraient sous peu ses vassaux également et elle en était fière et ravie. Des gens de valeur et d'honneur, son ancienne demoiselle de compagnie Cira de Raveline avec qui elle avait passé de si bons moments, échangé tant de confidences, témoin de ses amours naissantes avec son fiancé, Tywin. Et Vints, son filleul devant Aristote, mari de sa meilleure amie Eulaly.

Elle espérait que les invités seraient nombreux. Quoiqu'il en soit, tout était prêt pour accueillir le Héraut du jour.

En tout cas elle avait revêtu une tenue de circonstance.

Anoblissement de Cira et Vints Rosa10

Loin de là, dans sa chambre, c'était le branle bat de combat ! Toutes les robes que la jeune fille possédaient étaient suspendues ou étalées sur le lit ou sur les chaises et Cira les passait toutes en revu avec Clémentine.

Celle-ci ? Trop chaude.
Celle-ci ? Pas assez bien.
Celle-là ? Trop décolletée.
Clééééémentiiiiiiiiiineeeeeee je met quoiiiiii ?!

Question tout à fait inutile puisque de toute façon la gamine était dans sa bulle et son stress et n'entendait absolument pas ce qu'on lui disait.

Je sais même pas comment ça va se passer ! Imagine je viens pas quand il faut ? Ou je dis une bêtise ? Roo imagine !
De toute façon c'est sûr que je vais faire un truc pas bien, c'est obligé je le sens.
Mais non tout va bien se passer.
Comment tu peux savoir ?!
Parce que vous êtes ce que vous êtes Damoiselle et même si vous faites une bourde, on ne vous le reprochera pas.

Un Hum... répondit à la camériste et la brunette regarda une de ses robes avant de l'attraper et de la poser contre elle, face à son miroir.

Partons sur celle-là.
Tu sais si Armand est arrivé ? Si il est prêt ?
Je vais aller voir.
Merci

La camériste disparue, la jeune fille s'approcha du baquet où l'eau chaude refroidissait doucement et plongea dedans. Elle avait le temps et il fallait qu'elle soit propre et détendue pour un des jours les plus importants de sa vie.

La brune avait fait préparer son attelage, meme si elle préférait et de loin monter sa monture. Mais bon, obligations obligent.. Un branle bas de combat pour se rendre chez la Vicomtesse de Lannoy.
Une tenue dans les bleus pour ne pas changer et sa malle.. qui la suivait partout. Elle avait vérifié si tout y était..la tenue de Héraut, parchemins, cire, sceaux, encre, plume.. tout quoi.

Et direction le domaine de Rosa. Elle regardait le paysage alentours comme il faisait beau. Le chemin fut parcouru en moins detemps qu'elle ne pensait. Gestes immuables.. arrivée devant le perron, un page qui décharge les affaires du Héraut, et qui suit le garde afin de les déposer au ben endroit.

Le Héraut qui se présente à la porte, et à qui l'on désigne le chemin de la salle de cérémonie. Tout semblait pret, meme un petit mot à son attention. Un sourire.

Se dirige vers la Vicomtesse, inclinaison de tete.

Le Bon jour Vicomtesse... c'est fete à Lannoy. Avec le beau temps cela va etre fantastique.
Et merci de me recevoir en votre demeure.

Première arrivée, "Rouergue" dont le sens du détail et de la ponctualité avait marqué l'esprit de Rosa, qui avait une mémoire... disons erratique. Rosa sourit en l'accueillant.

Soyez la bienvenue. Oui nous avons de la chance, nous sommes à la belle saison et les nuages n'ont pas été invités. Par ailleurs vous aurez le loisir de goûter de la bière que je brasse, la Leffe, nous en avons en présentation tout un assortiment.

Puis, d'un coup un peu inquiète, car elle savait que nombre de non flamands préféraient d'autres breuvages plus rouges, ou plus corsés, ou moins mousseux. Cela l'étonnait car, en bonne flamande, c'était sa "boisson de naissance" pour ainsi dire et pendant longtemps elle ne pouvait guère imaginer que l'on préférât d'autres boissons.

Appréciez-vous la bière? Sinon je peux vous faire apporter autre chose si vous le désirez.

Un sourire de la part dela Vicomtesse.

En ce qui concerne la bière.. je ne connaissais point avant mon arrivée en Flandre. Et je me ferai une joie de gouter ce que vous brassez.

Armand avait disparut. Voila c'était dit, le blond était introuvable et la brune finissait de péter une durite.

Il avait promit !
Il ne doit pas être loin rassure vous.
Mais tu l'as pas trouvé !
Je n'ai pas cherché longtemps, je devais revenir m'occuper de vous.
Il va pas venir, je suis sûr qu'il va pas venir.
Si il a promit, il viendra.
Rien que pour m'embêter il est capable de me dire qu'il a oublié.
Calmez vous Damoiselle...un visage chiffonné n'est jamais très jolie.

La jeune fille arrêta donc de parler mais elle n'en pensait pas moins. Il n'allait pas venir, c'était sûr. Elle lui avait pourtant fait faire une tenue pour l’événement afin qu'il soit un peu plus à l'aise et surtout qu'il soit plus beau. Bon le blond n'était pas moche à la base mais elle aimait les belles choses, donc elle aimait que les gens soient encore plus waou avec de beaux vêtements. Il faut dire aussi qu'elle l'avait jamais vu avec des vêtements autres que ses habituelles tenues de voyageur et elle était impatiente de le découvrir.

Il viendra, respirez...
Comment tu sais que je pense encore à ça ?
Parce que quand vous avez une idée derrière la tête il est difficile de l'enlever...et aussi parce que vous avez souvent ce visage quand il s'agit de lui.
Hum...

La camériste dessina un sourire en coin dans le dos de la jeune fille alors qu'elle serrait le lacet de sa robe. Un homme, une femme. Un blond, une brune. Un vagabond, une fille de noble. Des différences qui se rejoignaient par une chose, leur sale caractère. Ils s'étaient détestés, ils s'étaient apprivoisés et se complaisaient dans une relation de chat et de souris, un espère d'amour vache où si l'un était calme, l'autre était obligé de venir l'embêter et vice et versa.

Il viendra. Il a refusé la chevalerie pour moi alors il viendra.

Cira s'était tournée vers Clémentine et la laissait finir de la préparer, ajustant son bustier comme ci, ses manches comme ça. La jeune fille rejoignit alors sa coiffeuse et se laissa longuement coiffer

Fais pas de chichi, on les laisse naturels surtout qu'il y a le truc à ajouter sur ma tête.

Oui, oui, le truc, c'était comme ça qu'elle appelait tout objet venant se poser sur sa tête. Elle qui détestait ça avant commençait à bien aimer le rendu que ça pouvait donner mais avait encore du mal sur les noms.
Ouvrant son coffret à bijoux, elle tendit à sa camériste le collier à passer puis une fois prête, elle sortit de sa chambre avec Clémentine pour rejoindre le hall du Château, espérant par là qu'Armand ferait enfin son apparition.

Plus le temps d'attendre, non vraiment plus. A force elle allait finir par être en retard et ce n'était absolument pas ce qu'elle voulait. Jetant un regard qui voulait tout dire à Clémentine, celle-ci attrapa la houppelande et la posa sur les épaules de la jeune fille avant de se couvrir elle même les épaules.

En silence les 2 femmes sortirent du château et montèrent dans le coche qui les attendait déjà dans la cour. Le trajet les menant jusqu'au lieu de la cérémonie se fit sans un mot également, les pensées de Cira s'envolant bien loin de là et Clémentine ne voulant pas déranger sa mi-maîtresse mi-protégée.

Après quelque temps de transport, elles arrivèrent à Lannoy et descendirent du coche, les yeux levés vers l'immense château. Sans attendre davantage, Cira et Clémentine se laissèrent conduire vers la salle destinée où Rosa et une dame inconnue étaient déjà là.

Bon jour

Un sourire, une révérence à Rosa et une révérence à l'inconnue avant de regarder la pièce autour d'elle.

Le temps passait vite, bien trop vite. Mais voilà Cira qui arrivait, toute magnifique et faisant parfaite révérence.

Tu es très en beauté Cira. Je te présente "Rouergue" notre Héraut qui officiera ce jour. "Rouergue", je vous présente Cira de Raveline, très bientôt dame de Tressin. Elle a longtemps été ma demoisele de compagnie, je l'avais prise sous mon aile, donné une bonne éducation, il était temps maintenant de lui donner les meilleurs atouts pour lui forger un bel avenir.

Elle la regardait en souriant, très fière de la belle demoiselle qu'elle était devenue.

Un jour tout a fait ordinaire s’était levé, un jour ou il allait se sentir ridicule et bien plus petit que son orgueil le lui permettait, il le savait, sans vouloir l’admettre bien entendu, les invités ne tarderaient pas, tous né dans la richesse et la bien aisance, le monde de Cira, et pourtant le voila, a attendre de se montrer, a hésiter, quand il y a quelques mois pas une once d’hésitation ne se serait montré, le blond serait partit, voila tout, son monde était souillé par la poussière des routes et le tintement des pièces durement gagné, et pourtant il était là.

Allongé dans une stalle vide, loin de l’agitation contagieuse, la paille fraichement changée grésilla sous le poids du blond l’orcequ'il s’assit, il était peut être temps, a contre cœur le garde se leva, faisant naitre un raffut de paille cassée, dans un coin, un grand sac de toile qu'il jeta sur son dos avant de quitter les écuries.

On lui indiqua une porte par ou accéder au château de Rosa, il s’y engouffra, oui le blond y était depuis un moment, connaissant la route a prendre, et ayant apprécié les écuries de la belle blonde, il avait prit partie de laisser Cira se préparer a son aise, et la rejoindre au châteaux avec sa propre tenue, la pauvre gamine, il allait lui faire honte, aucun doute la dessus, ce monde là n’était pas fait pour lui, et plus d’une fois les événements le lui avait prouver, une gêne le prit, et si il n’y allait pas, et pourquoi cette peur soudaine de faire honte au Lutin, lui qui s’en souciez si peu, en grognant, il entra dans une salle vide, une remise sans doute, et s’adossa a la porte pour réfléchir, au fond, pourquoi était il ici ? Pour ce fichu Lutin aux yeux de biche, en ce jour important pour elle, il la savait très nerveuse, apeurée de faire mal les choses, et cette pensée unique poussait le blond à vouloir être prés d’elle, la rassurer par sa présence, par ce langage qu’ils partageaient, fait de regards et de silences.
quelques minutes plus tard, le blond ressortit habillé comme un prince, du moins a ces yeux, il prit un plaisir enfantin a faire voleter sa cape bleu a chacun de ses geste, a chacun de ses pas, laissant son de toile aux bon soin des cuisines, le fière Armand prit la route du grand salon, ses cheveux, propres et brillants pour l’occasion, se rebellait malgré l’acharnement de leur propriétaire a les lisser, il jeta l’éponge quand plusieurs voix retentirent, des invitée, Cira aussi.

Prit d’une timidité soudaine, l’homme en bleu refusa d’abord d’entrer, et ne risqua qu’un coup d’œil a l’intérieur, deux belles femmes, dont Rosa, ainsi que le dos d’une demoiselle en bleu qui, semblait il, venait d’arriver, aucune trace de Cira, que faire, attendre ? Était-il convenable d’arriver avant la demoiselle ? Tout a ses réflexions, il ne vit pas l’ange de bleu vêtue se retourner pour visiter la salle des yeux, son visage sembla si familier au blond garde que son cœur rata un battement en la reconnaissant enfin… ho non, pas encore, la première fois déjà, a son arrivée chez les de Raveline, une main avait poussé son imagination, vite rattrapée par la plus grande déception, le destin se montrait moqueur envers le pauvre garde, bien que cette fois les choses semblaient différentes.

Armand, tout a sa contemplation, oubliant d’en rester caché, s’était redressé et quelque peu avancé, caressant Cira d’un regard admiratif, et bien, peut être s’était il trompé, peut être bien était elle femme cette enfant, le jeune homme s’avança d’un pas assuré, voulant imiter la prestance de ceux de noble naissance, s’approchant de Cira, le faux noble saluant les beautés présente en s’inclinant, n’osant pas encore tenter un baisemain.

-mesdames, bonsoir, vous êtes radieuse.
D’une voix forte mais chaleureuse, avec "son" sourire bien sur.

Vints chevauchait depuis plusieurs heures quand il arriva en vue de la propriété de sa marraine.
Il ne venait pas souvent, et c'était toujours une expédition que de devoir partir d'Anvers pour rejoindre les terres de Rosa.
Eulaly devait les rejoindre, enfin, si les FSF lui en donnaient le temps.
Comme de coutume, Vints devait avoir au moins une bonne heure de retard...
Ayant prit soin de demander son chemin, il se rendit directement sur le lieu de la cérémonie.

Arrivant à grandes enjambées, Vints vit sa marraine entourée de la jeune Cira et du Héraut royal, Rouergue,qu'il avait déjà eu l'occasion de rencontrer.
Il ne reconnaissait pas le sir présent, sans doute un ami de Rosa.

Que de belles dames en cette belle journée... Je suis heureux que les plus radieuses beautés du royaumes se soient réunis en ce jardin et que je puisse les rejoindre pour passer un moment qui sera, j'en suis certain inoubliable.

Ma bien aimée Marraine, pardonnez votre fillot pour son habituel retard.

Embrassant Rosa, il attendit le sermon qui n'allait pas tarder.

Rosa regardait le nouveau venu sans trop y prêter attention jusqu'à ce qu'elle le reconnût.

Armand? Est-ce bien vous? Quel changement! Cette tenue vous sied parfaitement!

De fait la brune et le blond étaient fort bien assortis...

Un peu plus tard arriva un Vints, en retard, encore.

Bonjour mon fillot, vous avez de la chance que j'aie besoin d'un vassal, je ne vous écartèlerais donc pas ce jour. Demain, peut être...

Prenant une moue fâchée quelques instants avant de sourire, mutine. Elle ne manquait pas d'humour et adorait souffler le froid puis le chaud. Et puis après tout il méritait bien d'avoir un peu peur quelques secondes. Il était en retard à son propre anoblissement après tout. Elle priait pour sa pauvre mère qu'il n'avait point été en retard à sa propre naissance...

Regardant autour d'elle, elle dit à au Héraut:

D'autres pourront nous rejoindre par la suite, je propose que nous commencions.

La jeune fille salua à nouveau la héraut et tourna son regard vers Rosa.

Merci ma Dame. Vous êtes magnifique, comme toujours.

Des bruits de pas résonnèrent dans son dos et posant son regard sur les tapisseries, elle se tourna pour apercevoir son Armand. Enfin Armand. Son sourire déjà sur les lèvres s'agrandit largement en le découvrant. Il avait mit la tenue qu'elle lui avait fait confectionner et surtout il était là, devant elle.
Laissant les dames, elle s'avança vers lui, les joues rougissant légèrement sous son regard caressant.

Bonjour Armand.
Ravie de te voir, je pensais que tu ne viendrais pas.

Et sans gêne elle le détailla du regard. Après tout personne ne pouvait la voir faire à ce moment là. Baissant un peu le ton et le sourire toujours sur les lèvres, elle releva les yeux vers lui.

Tu es charmant ainsi.

Nouveau sourire avant de se tourner vers Rosa et "Rouergue".

[Château d'Ypres]

Sly ? si tu restes encore plus longtemps dans ce baquet, tu vas finir tout fripé comme un vieil ancêtre. Allez sors de là !

Sans réponse de sa part, Zélie pénétra dans leur salle d'eau et écarquilla les yeux en voyant le comte d'Ypres, nu dans le baquet, couronne sur la tête, faisant courir sur l'eau deux coquilles de noix vides et belliqueuses en donnant des ordres à un équipage de flibustiers imaginaires. Surpris de la voir entrer, il s'empressa de noyer les embarcations et de la regarder avec étonnement !

Hein ? quoi ? une invasion de chats euuh .. de rats dis tu ?
Tsssss ! je dis qu'il te faut sortir de l'eau et nous habiller. Nous allons une fois de plus être en retard.
J'ai déposé sur le lit les tenues que nous pourrions porter ce jour. J'aimerais que tu viennes voir pour me dire si tu es d'accord.

Et enfin, le comte entra dans leur chambre tout aussi dénudé qu'un ver. Zélie ne peut s'empêcher de l'admirer, souriante. S'ils n'étaient pas déjà en retard ... ne pas s'égarer, surtout ne pas s'égarer.
L'assentiment étant donné, ils s'habillèrent s'aidant mutuellement. Depuis la disparition d'Aneth, Zélie avait reçu moult caméristes, mais aucune n'avait eut grâce à ses yeux.
Une fois prêts, ils prirent un attelage et arrivèrent ... enfin ... chez la vivivicomtesse.

[Arrivée à la Maison de Leffe d'Harlegnan ]

Le couple pénétra dans la salle des cérémonies.

Anoblissement de Cira et Vints 251239slystaline

Anoblissement de Cira et Vints 399312robezelie

Un regard circulaire et admiratif de l'endroit, et Zélie s'avança souriante vers Rosa qu'elle salua d'un sourire et d'une légère génuflexion avant de la biser.

Vous êtes tout à fait charmante Rosa, quelle élégance.

Puis elle laissa Sly l'embrasser alors qu'elle alla saluer et féliciter Cira, biser son gendre, et saluer une Dame et un sieur qu'elle ne connaissait pas.

Bonjour, je m'appelle Zélie-Jeanne Staline, je suis l'épouse du comte d'Ypres. Ravie de vous rencontrer ce jour et en ce lieu si prestigieux.

Messages : 3

De retour de voyage, l'Italienne avait à peine eut le temps de prendre un bain avant de remonter à cheval pour se rendre chez son Egérie Blonde. C'était une première pour que d'y être invitée, aussi trouvait elle la journée fort belle. Après tout, la Tri-vi était son modèle et elle se sentait flattée d'être ainsi invitée, quelque fut la cérémonie. Elle relut l'invitation après avoir mis pied à terre et esquissa un sourire. Elle n'en connaissait qu'un sur deux, et s'étonnait de le voir sortir, tralala flonflon.

Sourire amusée pour elle même tandis qu'elle laissait son cheval au palefrenier et réajustait sa robe. Le vert pomme de sa robe soulignait l'éclat malicieux du regard Spaghetto-Flamand, et il fallait bien avouer qu'elle se sentait bien là dedans.

Conduite à la salle de cérémonie, la Vi' sourit largement en voyant son couple préféré du moment, et elle s'empressa de rejoindre Zelie et Sly qui saluaient l'hôtesse, Vints, ainsi que les autres d'ailleurs, qu'elle ne connaissait pas encore.

Bien le bonjour à tous. Mon Egérie, mes hommages, vous êtes resplendissante, presque comme toujours.

Elle sourit espiègle, faisant allusion aux quelques fois où elles s'étaient tenues compagnies... pompettes, et sourit, laissant Zelie se présenter avant de lui embrayer le pas un peu plus tard.

La brune Héraut finissait de tout mettre en ordre, tandis que les futurs vassaux, et invités arrivaient.

Des pas, des voix, de nouveaus venus, des présentations faites par la Vicomtesse. La brune en reconnaissait quelques uns. les ayant rencontrés à l'allégeance auprès de la Comtesse Pommy. Inclinaison de tete, et grand sourire à tous en guise de bonjour. Il y avait du beau monde, et ils s'étaient tous mis en frais. C'était bien, un annoblissement était une feste.

Dame Cira de Raveline, le bonjour et ravie de vous rencontrer.

Puis un mot de la Vicomtesse.

D'autres pourront nous rejoindre par la suite, je propose que nous commencions.

Fort bien, nous pouvons commencer alors.

Un arret, fais signe aux deux futurs annoblis d'approcher.

Bonjour à Vous tous, Je suis Cleopatre dePayns, Héraut pour la marche Rouergue, et plénipotentiaire pour la marche Flandre. Et on m'appelle Rouergue.

Un arret avant de poursuivre.

Vous etes tous réunis, ce jour, car la Vicomtesse de Lannoy. regard vers le trône, souhaite récompenser des gens méritants et les prendre comme vassaux sur ses terres.

Nouvel arret afin de bien faire comprendre l'importance du moment. Le changement de position sociale.

Je vais simplement vous rappeler les étapes de la cérémonie comme le veut le protocole.

L' impétrant (futur vassal) tete nue et sans épée, pose genou à terre, devant sa future suzeraine.
La suzeraine lui demande si il souhaite devenir son vassal.
Celui-ci répond et jure auxilium (aide), obsequim (respect/fidélité), consilium (conseil).
Puis la suzeraine lui promet alors à son tour bonne justice, protection et subsistance.

Suite à cela le vassal se relève, lui et la suzeraine échangent ; soit un baiser de paix (baiser sur la bouche) soit une accolade vassalique symbole de clôture du serment.

Si tout ceci est clair pour vous, je suis prête à témoigner de cet octroy.

Un autre arret afin que tout soit bien compris, puis reprend.

Que Dona Cira de Raveline s'avance devant la Vicomtesse Rosa et plus bas. Dona, il vous faudra oter votre coiffe, s'il vous plait. La Vicomtesse ne pourra pas poser la couronne.

Un sourire encourageant.

La héraut ayant prit la parole, Cira s'était rapprochée devant afin d'écouter de savoir comment tout ceci allait se passer. Elle qui s'était détendue à la présence du blond sentait à nouveau une boule de nerfs se former dans son ventre.
Attentive, elle écouta, jetant quelques regards à Rosa au passage ainsi qu'à Clémentine qui se tenait un peu plus loin. Tout allait bien jusqu'à ce que le drame se produise. Le reste du discours fut écouté d'une oreille pour Cira tandis que d'un seul regard Clémentine avait comprit qu'elle devait rappliquer fissa.

Alors que Rouergue s'adressait à elle, la jeune fille hocha la tête et se tourna vers Clémentine qui venait d'apparaître à ses côtés prête à la sauver !

Je l'avais dit, je l'avais dit...
Calmez vous, tout va bien, ce n'est pas grave.
Si j'aurais dut m'en douter.
Chuut tout va bien, ne bougez plus il en reste encore une.

Cira arrêta donc de parler et se laissa docilement enlever la dernière épingle puis sa coiffe.

C'est bon.

Clémentine lança un regard d'encouragement à la petite et se retira à l'écart de la noblesse pour pouvoir observer tout en restant là où était sa place.
Cira quand à elle, cala une mèche libre derrière son oreille et s'avança vers Rouergue.

Désolée..

Faisant des pas en avant pour s'approcher, elle jeta un regard à Rouergue pour être sûr de pas faire une nouvelle bêtise et s'arrêtant devant Rosa, elle souleva un peu ses jupons pour pouvoir mettre un genoux à terre tout en fixant le sol.

Sly et Zélie étaient arrivée un peu plus tôt et voilà que le couple flamand le plus glamour - oui je sais le mot n'existe pas mais le concept si- ensoleillait la cérémonie d'un coup. Souriant, après avoir été complimentée, c'était à son tour de le faire.

Chers Sly et Zélie, vous êtes absolument magnifiques et si bien assortis!.

Avant de saluer l'Egérie Brune qui était également de la partie.

Je suis ravie que vous ayez pu vous déplacer, chère Egérie.

Après ces quelques salutations était venu le temps des cathé... ah non de l'allégeance. Rosa alla se mettre sur le trône préparé pour cette occasion et attendit en souriant que Clémentine aide Cira à enlever sa jolie coiffe.

C'est accompagné d'un grand sourire assorti à une pointe de fierté pour celle qu'elle avait pris sous son aile voilà quelques années, qu'elle lui demanda:

Cira de Raveline, veux-tu devenir ma vassale?

Le genoux à terre et le regard toujours vers le sol, Cira attendait que Rosa prenne la parole ce qui ne tarda pas.

Cira de Raveline, veux-tu devenir ma vassale?

Levant les yeux vers elle, la jeune fille dessina un léger sourire et hocha la tête légèrement la tête tout en prenant la parole à son tour.

C'est un honneur que de le devenir, j'accepte.

Puis chuchotant..

C'est là que j’enchaîne avec le latin ?

Voyant que oui c'était le moment, elle éleva à nouveau la voix.

Par ce fait, je vous jure auxilium, obsequim et consilium....mais tout ça je le fais déjà.

Bon elle n'aurait peut être pas dut ajouter ça à la fin mais tant pis, de toute façon elle avait déjà fait des boulettes donc un énorme sourire apparut sur son visage.

"Mais tout ça je le fais déjà". Cette déclaration très vraie au demeurant fit sourire la Blondissime. Elle ajouta donc:

Et tu le feras encore très longtemps. En retour je te promets bonne justice, protection et subsistance.

Elle lui fit signe de se relever et lorsqu'elle l'eut fait, Rosa fit l'accolade vassalique. Elle fit ensuite signe aux pages de venir avec les petits coussins sur lesquels étaient posés sur l'un une clé, et sur l'autre la couronne seigneuriale.

Anoblissement de Cira et Vints 120cle

Cira, cette clé, que tu peux mettre en pendentif, est le symbole d'une nouvelle vie qui s'ouvre à toi. Je t'ai aidée à te former, à t'épanouir, la belle jeune fille que tu es devenue, et j'ai voulu également t'offrir les clés qui te permettront de construire un bel avenir. Ce fief t'assurera un bon revenu, un statut respecté et surtout c'est ton chez-toi. Je te souhaite d'y vivre longtemps et heureuse.

Elle mit alors la Couronne sur la tête de Cira avant de la faire se retourner et proclamant à tous.

Voici Cira de Raveline, dame de Tressin!

Au signe de Rosa, Cira se releva et serra dans ses bras sa suzeraine. Accolade vassalique, oui, oui, bon là c'était plutôt un câlin mais pas grave. S'écartant ensuite de Rosa, elle regarda les pages s'approcher avec leur coussin.
Elle écouta la déclaration de Rosa et attrapa la clé suspendu à une chaîne. La clé était simple mais magnifique et toute la symbolique était là. C'était la clé de son nouveau chez elle, la clé qui lui ouvrait un nouveau destin, la clé qui lui permettrait d'accomplir plus que ce qu'elle n'aurait put penser jusqu'à là.
Cira passa la chaîne autour de son cou et inclina légèrement la tête pour aider Rosa à lui mettre la couronne avant de se retourner vers les autres.

Voici Cira de Raveline, dame de Tressin!

L'énorme sourire dessiné sur son visage ne pouvait que montrer combien elle était ravie et heureuse. Pas habituée à avoir une couronne sur la tête, la jeune fille essaya de tenir sa tête comme il fallait pour que celle-ci ne glisse pas. Elle allait éviter de faire une nouvelle bourde quand même et si la couronne se retrouvait au sol ça le ferait franchement moyen.
Son regard chercha Clémentine puis se posa sur Armand avant de se tourner à nouveau vers Rosa.

Merci ma Dame. Merci pour tout.

Voici Cira de Raveline, dame de Tressin!

Merci ma Dame. Merci pour tout.

La brune écoutait, regardait et suivait si tout se passait bien.
Ahh le fief, mais non c'était bon.. et le cadeau magnifique.. Un vrai symbole d'une ouverture sur autre chose.

Avait pris son parchemin, plume et commencé à écrire. Avait fait couler la cire sur celui-ci et apposé son scel en guise de témoin de l'échange.

Un regard surpris vers la nouvelle noble qui s'en retournait toute émue encore. Qu'elle en oubliait presque le principal.. Son titre de noblesse.

Et Rouergue de s'adresser à elle.

Félicitations Dame Cira de Raveline, vous voila désormais Dame de Tressin. Voici déjà votre bannière.

Avait appelé un page qui lui remis son étendard.

Un sourire et votre lettre de noblesse, ne la perdez pas. On vous la demandera certainement souvent.

Citation :

P ar la présente,

N

Rosa de Leffe d'Harlegnan

quand à l'octroi de la seigneurie de Tressin sise sur les terres de la Vicomté de Lannoy à Dona Cira de Raveline**

TRESSIN

Citation :: [rp]
A qui de droit,

Nous, Rosa de Leffe d'Harlegnan, Vicomtesse de Lannoy, de la Motte-au-Bois et de Poperinge désirons honorer et confier la responsabilité d'une partie de nos terres à notre fidèle demoiselle de compagnie, Cira de Raveline [Cira]. Elle aura pour charge de gérer au mieux la Seigneurie de Tressin qui lui aura été confiée.

Fait à la Motte-au-Bois, le 17 mai de l'an 1462.

[/rp]

P

Anoblissement de Cira et Vints Cleopatre1

[*: IG = Rosa]
[**: IG = Cira]

Dame de Tressin. Félicitations. Prenez bien soin des terres et des gens qui vous sont confiés.

Un arret

Je reste à votre disposition pour vous expliquer les droits et devoirs liés à votre élévation. Etre noble n'est pas de tout repos.

Je vous enjoins d'ailleurs à lire les codes qui régissent la noblesse de France dans le codex héraldique qui compile tout ce qui traite de la noblesse en terres royales.

Je rentre à Paris dans les prochains jours, je publierai à la bibliothèque le contreseing que je viens de vous remettre, et vous pourrez alors porter armes et couronne avec fierté. Il vous sera alors loisible d'aller commander un jeu de scels en la Chapelle Saint Antoine, auprès de ma soeur d'arme, Estampe.

Un arret et précise.

Vous avez un mois à partir de ce jour pour vous mettre en règle avec vos armoiries.

Nouvel arret laissant la nouvelle noble se déplacer pour que la cérémonie continue.

Et le Héraut d'appeler le suivant

Que Messire Vints Starck s'avance devant la Vicomtesse.

Le sourire toujours scotché aux lèvres Cira se tourna vers la héraut et prit dans ses mains et avec précaution son étendard. C'était noël !

Merci baronne.

Elle récupéra ensuite sa lettre de noblesse et la parcourut rapidement des yeux tout en écoutant les conseils et recommandations.

Ce sera un plaisir que d'écouter et d'apprendre sur mes nouveaux droits et devoirs car je dois vous l'avouer...je ne sais pas vraiment ce qui m'attend.

La jeune fille imprima bien dans sa mémoire le nom de la dame à aller voir si elle voulait un jeu de scels puis fit une légère révérence à la baronne et la tri-vicomtesse avant de reprendre sa place parmi les autres .

Vints avait suivi toute la cérémonie du coin de l’œil.

Cira, malgré son jeune age et son émotion apparente avait de la prestance et serait sans nul doute une grande Dame dans quelques années.
Quant à sa marraine... Que dire : elle était une grande et fort belle Dame, reconnue et aimée depuis fort longtemps.

Rouergue finissait de remettre les documents officiels à Cira quand elle dit :

Que Messire Vints Starck s'avance devant la Vicomtesse.

C'était donc le moment...

Vints retira son épée de son fourreau et s'approchant de son beau-père, lui en confia la garde, le remerciant d'un signe de tête.

Puis il s'approcha de sa future suzeraine, avec toute la prestance qu'on lui connaissait... et aussi beaucoup d'humilité.
Devenir le vassal de sa marraine était un grand honneur qu'elle lui accordait et même s'il était déjà vicomte, il mesurait toute la responsabilité qu'elle lui attribuait désormais.

Arrivé à quelques pas, il s'inclina révérencieusement, puis s'étant dénudé la tête il ploya genou à terre, regardant le sol.

Me voici ma marraine...

Voilà que s'avançait son fillot. La Blondissime était ravie de resserrer les liens entre lui, Eulaly et elle. Un trio que nul ne saurait défaire.

Genou devant elle, elle lui sourit avant de lui demander.

Vicomte Vints Starck, voulez-vous devenir mon vassal?

La question avait été posée, il était donc temps de répondre :

De grand cœur, je le souhaite ma marraine.
Aussi, si vous l'acceptez, je serai votre dévoué vassal et vous jure auxilium, obsequim et consilium et ce, en toutes circonstances.

Vints attendait désormais que sa nouvelle suzeraine daigne accepter son engagement.

» Anoblissement de Marjolaine
» Anoblissement de Cassandre
» Anoblissement de Camille
» Anoblissement de Skal de Mirolis
» Adoption Cira